AVEC PASSION, A L’UNISSONS : UNE EGLISE QUI PARTICIPE A L’ADORATION

“Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d’habiter sous les tentes de la méchanceté.” Psaume 84:10
En tant que conductrice de louange, il m’est déjà arrivé plus d’une fois d’avoir cette impression de ramer pour entrainer l’assemblée dans la louange et l’adoration.
Si cela vous ai déjà arrivé, j’aimerai vous encourager, car il est vrai que ces moments de louange peuvent devenir déstabilisants ou frustrants pour tout conducteur de louange.
Heureusement, nous ne vivons pas ces temps de louanges difficiles lors de tous nos rassemblements, mais lorsqu’on y est confronté, cela peut être dû à plusieurs raisons. Voici quelques conseils qui pourront je l’espère vous aider :
LA DISPOSITION DE CŒUR
Une des premières raisons pour lesquels un culte ne décolle pas, est la disposition des cœurs : l’équipe qui conduit la louange va se préparer spirituellement pour ce moment afin d’être prête à donner le meilleur pour Dieu et à lui apporter toute la louange qui lui est dû ; Mais nous devons conjuguer avec tous les autres membres de l’église qui viennent assister au culte et qui ne se sont peut-être pas tous autant préparés que nous.
Certains vont arriver au culte avec le cœur bien disposé (et ils seront un réel soutien pour nous), tandis que d’autres vont venir avec toutes sortes de pensées qui peuvent paraitre légitimes : préoccupations familiales, professionnelles, problèmes de santé,…
En tant que conducteur de louange, nous avons la tâche d’aller chercher l’assemblée là où elle se trouve et de l’emmener dans la présence de Dieu.
Notre conduite de la louange doit être accueillante, vivante et vraie afin que le peuple de Dieu ne reste pas spectateur, mais se sente attiré à participer activement à la louange.
N’oubliez pas que vous avez un précieux allié avec vous : le Saint Esprit. Mais ne négligez pas votre position et votre préparation spirituelle, ainsi que celle de votre équipe car vous vous tenez à l’avant-poste, c’est vous qui dirigez le peuple et qui les emmenez à la porte du ciel. Si vous n’êtes pas vous-même préparé, comment pourriez-vous emmener les autres dans la présence de Dieu ?
De même, si vous êtes vous-même préoccupé par autre chose que la personne de Dieu ou si votre cœur n’est pas bouillant pour lui, vous ne communiquerez rien d’autre qu’un cœur froid, peu importe que vous chantiez bien ou que vous soyez un bon musicien.
SOYEZ SIMPLE ET HUMBLE
Quand vous menez la louange, ne cherchez pas à copier un autre conducteur de louange ou à impressionner les autres en revêtant une apparence pseudo-spirituelle, mais restez vous-même ! Et rappelez-vous qu’un bon conducteur de louange est un « motivateur », pas un animateur, un manipulateur ou un dictateur de louange.
On ne peut pas susciter une réponse en forçant les gens ; mais on peut les encourager pour qu’ils commencent à louer, en leur rappelant qui est Dieu, combien il les aime et comment il pourvoit à toutes choses dans leur vie au quotidien.
Votre rôle est de réunir toutes les conditions favorables pour que tous entrent dans la présence de Dieu ; alors adorez tout simplement et laisser agir le Saint Esprit dans les cœurs comme il le désire.
SOYEZ DISCRET
Le temps de louange a besoin d’être dirigé, mais en tant que conducteur de louange, vous devez diriger tout en étant le plus invisible possible : évitez de trop parler, cela pourrait étouffer la louange, et adoptez la sobriété tant dans votre style vestimentaire que dans votre attitude.
SOYEZ ACCESSIBLE
Tant dans votre attitude que dans ce que vous dites ou dans les paroles des chants que vous choisissez, restez accessibles à tous.
Soyez attentifs à ce que le sens des chants reste compréhensible à toute personne (chrétienne ou pas, adulte ou enfant) afin que tous puissent adorer Dieu.
LAISSEZ LE SAINT ESPRIT AGIR
Il faut parfois un peu de temps pour que tous entrent dans la présence de Dieu et que le culte décolle. Cela ne va peut-être pas arriver au premier, ni au deuxième ou au troisième chant, mais quand vous sentez que les cœurs commencent à s’ouvrir à Dieu, prenez le temps de ce moment. Ne cherchez pas à accélérer les choses, mais continuez sur ce même chant pour entraîner toute l’église dans cet élan et laisser Dieu achever l’œuvre qu’il est en train de faire dans les cœurs.
En conclusion, Ne dirigez pas, mais adorer ! Soyez des adorateurs avant tout et remettez toujours le culte dans les mains de Dieu pour qu’il le dirige, car au final, le vrai conducteur de louange c’est le Saint Esprit. Nous ne sommes que des outils entre ses mains.
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Noémie Debleds